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A ma bonne étoile
12 mai 2005

Une journée en angoisse...

Puisque je n'ose plus téléphoner à mes amis ou ma famille pour leur dire que ça ne va pas, me voilà en train d'écrire encore une fois... Je ne veux plus embêter les gens de mon entourage avec mes petits problèmes existentiels, je ne veux plus les saouler avec tout ça ou qu'ils aient peur pour moi, qu'ils s'inquiètent. Malheureusement, je ne vois pas ma psy assez souvent (si je pouvais, j'irais la voir tout les jours, mais, apparement, la dépression n'est pas reconnu par la médecine comme étant un vrai problème, les consultations ne sont pas remboursées...). Alors, quand mon copain rentre le soir, je lui parle parfois de mes angoisses. Je sais qu'il a lui aussi ses propres soucis (travail et compagnie), il m'a même dit un soir que je devais essayer de penser à autre chose, et de ne pas ressasser mes problèmes et lui en parler chaque soir. Bien sûr, je le comprend, je ne devrais pas, il n'est pas mon psy, il n'est pas là pour ça, ou alors, très peu.
La dépression ça ruine la vie sociale, professionnelle, sentimentale, ça créer une perte de vitalité, une envie de rien ou de mort. Je ne veux pas m'apitoyer sur mon sort, juste dire ce que je ressens, sans que personne ne puisse me juger. Juste pour parler à quelqu'un ou quelque chose, juste pour me vider l'esprit...
Vie sociale : une parano impressionante me fais croire que mes amis ou ma famille me fuient. C'est peut-être juste qu'ils ont leur vie à eux, en couple, au travail, avec leur autres amis. Et puis, aussi que je les ai trop "fatigué" avec tout ce que j'ai fait. Mon père a pris 10 ans à ma dernière tentative de suicide, il n'a pas voulu me parler pendant 3 jours au moins alors que j'étais à l'hôpital. Une dépression ça touche tout l'entourage de l'individu concerné.
Vie professionnelle : j'ai 29 ans, un bac et un deug. Accumuler plusieurs petits boulots en tout genre, et pas mal de mois de chômage, de mois de galère à errer comme une ombre chez moi, seule, dans l'attente d'un coup de fil d'un ami. Je ne suis pas une fainéante (j'entends les remarques d'ici), je veux travailler, je ne suis pas bien seule, chez moi. Mais, je suis tellement angoissée et paranoiaque quand je commence un nouveau job, j'ai l'impression que c'est insurmontable. Bouffées de chaleurs, rythme cardiaque qui s'accélère, panique qui créer des maladresses, impression que je suis nulle , que je vais étouffer. Ca m'a l'air tellement ridicule quand j'y pense... Pourquoi suis-je comme ça ?
Vie sentimentale : beaucoup trop de rencontres et de relations humiliantes et sans lendemain. Mais, j'ai enfin rencontrer mon homme, il est merveilleux. J'ai peur qu'il ne me supporte plus un jour et qu'il parte... C'est lourd à vivre une dépression pour un partenaire amoureux. Sans parler des problèmes de libido. Passons.
Perte de vitalité : je me sens tout le temps fatiguée, une sorte de fatigue morale qui épuise. Mais, je ne suis pas censée être fatiguée puisque je ne travaille pas.
Envie de rien, envie de mort : tout est dit.
Bon, je vais essayer de me calmer en fumant une cigarette et puis, lire un bouquin, au lit...
A bientôt...

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